Philosopher dans la formation

Philosopher dans la formation

HIPPARCHIA MON AMOUR

(éditions du petit pavé,  14 euros)

pour voir le film de présentation du livre  (durée 3mn)  cliquez ici :

Le premier livre sur la philosophe femme la plus connue dans l’antiquité grecque

L’ouvrage inaugure une nouvelle collection intitulée “les philousophes”,centrée sur l’émancipation

:des femmes (avec Hipparchia) ,sur l’émancipation urbaine et sociale (avec Lefebvre)

et la resistance au racialisme (avec Jankélévitch)

Ce livre collectif,avec l’A.P d’I.Pereira et la preface de R.Pfefferkorn, contient de nombreuses pistes

Utilisables dans le camping de “l’espace”,a Avignon ou avec des enfants

De la pointe de ses seins ou du bout de ses ongles -qu’elle n’a point verni- Hipparchia est elle meme

(Pas Hipathie, la mathematicienne du 2e siecle de notre ére assasinée par des chrétiens fanatiques)

Elle  incarne le cynisme ,mot qui vient du grec cynos (chien)

Elle s’est mariée,contre l’avis de ses parents a Cratés,riche comme elle (mais non aussi beau car bossu) et dont le disciple Zenon deviendra l’un des fondateurs du stoicisme

Couverture du livre “Sauve qui peut les morales

Hugues LETHIERRY

(avec la collaboration de P. VERDEAU et A. PÉRÈS)

Penser avec Jankélévitch

Une âme résistante

Avant-propos de F. Heidsieck

Préface de F. Schwab

4e de couverture

L’Éthique en neuf leçons.

On ne cherchera pas dans ce petit livre ni l’exhaustivité bien sûr, ni l’érudition non plus. Il vise à fournir quelques clés dans la lecture de Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe de l’action, amateur d’humour, engagé, point pédant pour un sou, mais exigeant néanmoins en matière de pensée et d’implication dans la vie.

En dehors de tout « prêchi-prêcha » consensuel, ou ridicules rodomontades, il « vend la mèche » au sens où il rend compréhensibles pour aujourd’hui les mots « à coucher dehors » d’un penseur capable de parler tant des vertus (et vice versa !) que du scandale de la mort ou du « je ne sais quoi » du charme…

De la Résistance en France à la Révolution dans le monde arabe aujourd’hui, comment comprendre ce qu’est le courage et la justice sinon par la réflexion morale ?

(Un vocabulaire fournit les « mots de passe »).

Les auteurs

Ancien élève de “Janké”, déjà auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Lethierry est professeur honoraire à l’Iufm de Lyon 1 et chercheur indépendant. Il n’a pas sa langue dans sa poche. En témoignent ses nombreux ouvrages sur l’humour et également la philosophie sociale. Il est ici dans son rôle de « passeur », de médiateur.

A. Pérès et P. Verdeau ont écrit sur Bergson notamment, ils sont responsables de l’association des professeurs de philosophie.


“Penser avec Jankelevitch”(chronique sociale)

recension de “Médiations philosophiques”  février 2014

Tribune : Agir avec Jankélévitch, Colère et mensonges

Auteur: Marlène Smara et Etienne Mottin

L’ouvrage paru depuis peu aux éditions « Chronique Sociale » est une production collective sous la direction d’Hugues Lethierry. Chercheur indépendant, il a été enseignant à l’IUFM de Lyon 1. Parti de l’histoire de l’éducation et de la socio-pédagogie de l’humour, il se consacre aujourd’hui à la sociologie de l’engagement et la philosophie politique. Les différents co-auteurs se sont réunis autour d’un projet commun, celui de mettre en avant la pensée de Vladimir Jankélévitch, non pas tant d’un point de vue strictement théorique mais pratique en prenant en compte sa vie, ses engagements et son enseignement. Jankélévitch se distingue de ses contemporains par son action, au sens propre, face à la tendance qui est à la pensée de l’action dans l’inaction la plus totale, la plus protectrice dans des temps en crise. Au fil des pages, ce n’est pas un « Janké » monolithique que nous rencontrons. C’est un livre à thématiques, enrichi d’humour qui croise les penseurs ; de ceux de son temps, comme Bergson, jusqu’aux plus surprenants comme Kierkegaard ou Nietzsche et bien d’autres. La répartition du livre en autant de chapitres que de philosophes facilite une lecture qui se fait d’elle-même, aérée et accompagnée d’une grande variété dans les thèmes traités. C’est ce qui nous a attirés avant d’en regarder la trame. Mais en revanche ce n’est pas dans ce livre qu’on pourrait espérer un extraordinaire « éveil » philosophique à l’action dans la cité, mais bien plutôt une ouverture de regard dans différentes perspectives. Celles-ci ne visent pas à mettre « Janké » en ligne de mire, elles le situent dans une vie philosophique «pluriforme» et originale. Ce nouveau livre suit d’assez prêt

Penser avec Jankélévitch qui est son aîné plus politique. Le nouvel ouvrage dirigé par H. Lethierry a une visée plus morale (et non moraliste !) et bien moins politique que le premier. Il nourrira d’avantage les âmes philosophes qui s’intéressent à une philosophie du XXème siècle, celle pratiquée et pensée autour de « Janké ». Attention, quelques a priori, dus au titre « Agir avec… », pourraient connoter un livre de vulgarisation. Il n’en est rien ! Jankélévitch se positionne comme un résistant intellectuel, mais sans intellectualisme, qui est tout à fait l’image qu’on retrouve de lui dans la lecture de ce livre. On y retrouve des valeurs post-soixante-huitardes qui se proposent comme un « viser juste » dans la cible de la vie intellectuelle, sans se prendre au sérieux. Pas de système clos chez lui, mais un tir juste, un « kaïros », une saisie de l’occasion d’agir en homme d’action à travers le prisme des vertus. Vertus praticables, vertus-pour-le-monde. Nous sommes amenés à reconsidérer l’anti-valeur du mensonge, la vertu du pardon et de l’amour dans une société qui hérite des commandements chrétiens. C’est par ces prismes qu’est décomposée et reconsidérée l’action dans ses dimensions humaines. On aurait en outre apprécié de trouver un fil conducteur clair. Hugues Lethierry après son ouvrage « Penser avec Jankélévitch » nous inonde avec ses collaborateurs de la vieille dialectique théorie / pratique,

penser / agir. Il n’en reste pas moins que ce livre est une mise en débat de la nécessité de l’action. Cependant, la limite qu’on y trouve est de

voir s’exprimer sous couvert de mettre en lumière la pensée de l’agir de Jankélévitch, une nostalgie proprement soixantehuitarde de l’insurrection, comme modèle à reproduire dans notre actualité. Pour les intéressé(e)s, ce livre sera prochainement empruntable à la bibliothèque Droit-Philosophie de Lyon 3, si l’envie vous prend de le découvrir d’avantage. En dernier lieu nous espérons qu’Hugues Lethierry donnera un développement concret de cet agir ouvert au monde, dans son prochain livre : Diogène, nom d’un chien !…